ASSIGNAT - 2 000 FRANCS - Création du 18 Nivôse de l'an 3 (7 janvier 1795)
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Impression en noir sur papier blanc, format de la partie imprimée : 130 x 215 mm

Le filigrane est composé d'un texte sur 5 lignes : LA LOI PUNIT DE MORT / LE CONTREFACTEUR / LA NATION RÉCOMPENSE / LE DÉNONCIATEUR / DEUX MILLE £.

Les timbres à sec sont situés en bas à gauche et à droite de l'assignat :

Celui de gauche (31 mm) représente Le Peuple français debout accoudé sur la Nature, soutenant de la main gauche la Liberté et l'Egalité posées sur un globe, la main droite appuyée sur une massue et foulant du pieds les attributs de la royauté avec en légende circulaire LE PEUPLE SOUVERAIN. (gravé par DUPRE)

Celui de droite (25 mm) représente L'Agriculture et le Commerce, la première tenant une pelle de la main gauche et une faucille de la main droite, la seconde un caducée de la main gauche et la main droite reposant sur le cou de l'Agriculture avec en légende circulaire AGRICULTURE ET COMMERCE (gravé par GATTEAUX).

Au verso le médaillon de la Victoire est imprimé en noir à l'identique de celui du recto,
les deux médaillons se superposent donc exactement par transparence.

Série 237 -  N° 81

Signature SEMEN

Grandes marges

En 1789, et afin de combler la dette de l’Etat français, l’assemblée nationale constituante nationalise les biens du clergé en les mettant à la disposition de l’Etat. Les domaines sont alors mis en gage ou « assigner » et sont alors créés des assignats, sorte un bon du Trésor remboursable en biens fonciers avec un intérêt à 5 %. Ces assignats gagés sur les biens vont servir à acheter des biens nationaux vendus aux enchères.

Les assignats donnés en paiement de ces biens devaient être détruits. Les révolutionnaires, en drainant l'épargne du public, comblent ainsi la dette de l'État.

En 1790, l'assignat est transformé en un papier-monnaie et l'État l’utilise pour tous ses paiements et devient simplement un bon à valoir sur les biens nationaux. Cependant le gouvernement, toujours en manque d’argent, renonce à brûler les assignats, trouvant plus juteux de les remettre en circulation comme de simples billets de banque. La Convention continue à émettre des assignats pour financer la guerre et assurer les dépenses de fonctionnement de l'État.

La planche à billets est brûlée en public sur la place Vendôme, le 19 février 1796 et la banqueroute devient inévitable pour solder la dette publique. Pour vendre ce qui restait de biens nationaux, il essaie d'émettre un nouveau papier, les mandats territoriaux, mais l'expérience n'est pas plus heureuse que la précédente : les mandats se déprécient rapidement et doivent être démonétisés à leur tour le 4 février 1797 (16 pluviôse an V).

Il faudra attendre la création du franc germinal par le Premier Consul Bonaparte en 1803 pour que soit rétablie la stabilité monétaire.