CONSTITUTION (1791/1792) - 1/2 ECU de 3 Livres type FRANÇOIS.  1792 A, Paris, 2ème semestre
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A/LOUIS XVI ROI DES FRANÇOIS.  Tête à gauche de Louis XVI, les cheveux noués par un ruban sur la nuque.

R/REGNE  DE LA LOI  avec à l’exergue L'AN 4 DE LA / LIBERTÉ. Génie gravant la Constitution posée sur un autel à droite, entre un faisceau de licteur surmonté d'un bonnet phrygien et un coq.

Argent 916‰ - 33 mm – 14.28 g - G.43 – Dr.902

Louis XVI n'entend pas s'accommoder d'une monarchie constitutionnelle. Mal conseillé, il tente de fuir pour demander l'aide de l'empereur d'Autriche. Reconnu à Varennes, le roi est arrêté et ramené à Paris. La fuite du roi (assimilable à une trahison) place le régime constitutionnel dans une impasse politique totale.
Le 17 juillet 1791, l'Assemblée constituante refuse de démettre le roi de ses fonctions. Elle craint les réactions du peuple parisien. Le régime perd la confiance du peuple quand il fait tirer sur la foule venue au Champ-de-Mars signer une pétition pour la déchéance du roi. La fusillade fait une cinquantaine de morts et marque profondément la population parisienne. Le roi conserve son trône et grâce à son droit de veto, il s'oppose à la politique de l'Assemblée nationale législative élue en septembre 1791.
Certains député veulent régler par une guerre le problème des nobles émigrés qui menacent les frontières ; d'autres veulent aider les peuples voisins à faire leur révolution ; le roi et ses partisans, enfin, pensent que l'armée française perdra la guerre et que Louis XVI retrouvera son pouvoir absolu. Le 20 avril 1792, sur proposition du roi, l'Assemblée déclare la guerre à l'Autriche.
La Prusse prend l'initiative et attaque : la mauvaise préparation des soldats et la trahison des officiers appartenant à la noblesse provoquent la défaite de l'armée française. Danton déclare « la Patrie en danger », les volontaires s'engagent dans l'armée : les Fédérés convergent vers la capitale pour la défendre contre l'envahisseur. Ceux qui viennent de Marseille entonnent le chant de guerre de l'armée du Rhin, qui devient, en 1795, l'hymne national sous le nom de Marseillaise.
Le couple royal, tenu responsable de la défaite militaire, se retrouve enfermé à la prison du Temple. Une nouvelle assemblée est élue au suffrage universel masculin : la Convention nationale. En septembre, le peuple exécute un millier de prisonniers royalistes : ce sont les « massacres de septembre ».
La victoire de Valmy du 20 septembre 1792 arrête l'avancée ennemie. Le 22 septembre est déclaré premier jour de l'an I de la République.