1968 - Carte maximum - La Danse, d'Antoine Bourdelle / La Bourse aux Collections Philatélie Melun

1968 - Carte maximum - La Danse, d'Antoine Bourdelle

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Oblitération premier jour 26/10/1968 - YT n° 1569

Dédicace par le dessinateur/graveur : Jacques Combet

De 1910 à 1913, l’artiste réalisa, à Paris, le décor sculpté de la façade et de l’atrium du Théâtre des Champs-Élysées, témoignage éclatant de ses dons de sculpteur architecte. Il exécuta pour cela pas moins de 75 ouvrages parfaitement intégrés à l’architecture. Bourdelle voulu donner l’impression que ce soit “... le mur lui-même qui, par endroits désignés en bon ordre, semble vouloir s’émouvoir en figures humaines...”. Le musée Ingres présente dans cette salle un ensemble de 5 bas-reliefs réalisés en plâtre qui personnifient les Arts par un couple de personnages. Ces figures sont contraintes dans un cadre exigu dans lequel ils se contorsionnent faisant écho aux figures de la statuaire médiévale déployée sur les tympans et chapiteaux.
Pour la danse, Bourdelle sut très vite qu’il utiliserait la figure d’Isadora Duncan. Il avait découvert la danseuse en 1909, au théâtre du châtelet où elle interprétait l’Iphigénie de Gluck. Reconnaissable à sa tunique légère et fendue, ses grands cheveux lâchés et ses pieds nus, c’est Isadora qui danse sur ce bas-relief pour lequel Bourdelle fit de nombreux croquis. La danseuse fait face à la figure de Vaslav Nijinsky autre danseur magistral de ce début de siècle.