Carnet de voyages 2004 "La France à vivre"

Carnet de voyages 2004 "La France à vivre"

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Taxes incluses. Frais d'expédition calculés lors du passage à la caisse.

Un carnet de voyage de 58 pages dont :

40 pages illustrées par des dessins de Claude Perchat.

10 feuilles gommées au verso illustrées au recto par Claude Perchat comprenant chacune un timbre du bloc situé en bas à droite de la page.

8 pages de textes de Claude Perchat.

Ce carnet de voyage a une couverture imitation carnet à dessin, une reliure collée mais donnant une impression de spirales.

La Coutellerie : qui dit coutellerie dit Thiers (Puy de Dôme). C'est en effet dans cette ville le que les origines de la coutellerie sont les plus anciennes, puisqu'elles remontent au XIIIème siècle. Dès 1567, Thiers compte déjà plus de 170 couteliers qui se dotent d'une organisation professionnelle stricte: la jurande. Au début du XXème  siècle, Thiers avec près de 15 000 ouvriers fournit les 4/5ème de la consommation française de couteaux. Aujourd'hui, la ville fabrique encore 70 % des instruments tranchants produits en France.
Le clafoutis : l'authentique clafoutis, celui du Limousin, se concocte en été avec des cerises noires. La recette est simple et chacun ou plutôt chacune la connaît. Mais certaines astuces le .rendent encore meilleur: ainsi les cerises doivent être placées côte à côte, bien serrées, mais en une seule couche dans le plat; inutile de les dénoyauter, c'est même une hérésie pour les puristes, car c'est le noyau qui donne son goût à la préparation.
Les vignobles du Beaujolais : chaque troisième jeudi du mois de novembre, les amateurs le savent: c'est l'arrivée du Beaujolais nouveau. Décrié par les uns, savouré par les autres, ce vin jeune ne représente que très partiellement la richesse du vignoble beaujolais. Répartis dans les départements de Saône et Loire et du Rhône, le long de l'autoroute A6 sur la rive droite de la Saône, à l'ouest de Belleville-sur-Saône et de Villefranche sur Saône, les vignobles du Beaujolais produisent des vins de très grande qualité. Cépage roi : le Gamay, pratiquement seul avec, ici et là, le Chardonnay. 4000 vignerons cultivent plus de 20 000 hectares de vignes.
Le Bagad : orchestre mobile, a été inventé à la fin des années 30 par un petit groupe de militants bretons qui importèrent le "piob mohr", la cornemuse des Highlands d'Écosse. Cette nouvelle musique se répand comme une traînée de notes dans la région et des milliers de jeunes apprentis musiciens s'emparent de cette nouvelle manière d'exprimer la tradition musicale bretonne. Le bagad comporte trois pupitres: les sonneurs de biniou ou cornemuse, les sonneurs de bombarde (ancêtre du hautbois), instrument breton par excellence, batteurs sur caisses claires, tambours ténors et grosse caisse.
Le pain : manger du pain est aussi ancien que respirer. Cet aliment a laissé des traces à l'époque du néolithique en Egypte. Les premières représentations connues du pain se rencontrent sur les murs des tombeaux de l'ancien Empire, soit 3 000 ans avant notre ère. C'est aux Egyptiens que nous devons d'avoir découvert la fermentation qui, alliée à la maîtrise de l'utilisation du four, est à l'origine même du pain. Au-delà du simple aliment, il est très intéressant de voir comment le pain a été au cours des siècles, tantôt un aliment sacré, tantôt une arme politique.
La course landaise : du Moyen Âge au XXème siècle, il s'est toujours trouvé des autorités pour essayer de détourner les hommes de la tradition tauromachique. Mais l'irréductible Dax a toujours affronté les interdits pour continuer à faire courir ses vaches dans les rues. La Feria qui se tient tous les ans à Dax au cours du mois d'août, rassemble une foule considérable de passionnés de courses landaises, ou de la fête tout simplement, qui envahissent les rues de la ville.
La quiche lorraine fait son apparition sur les tables nancéiennes dès le XVIème siècle. Elle était alors confectionnée avec de la pâte levée, ou pâte à pain, recouverte d'œufs et de crème. Le mot "Quiche" vient de l'allemand" Kuchen " qui signifie gâteau. C'est à Vincent de la Chapelle, cuisinier de Stanislas, roi de Lorraine, que 'on doit la quiche telle qu'on la connaît aujourd'hui. Il l'affina en remplaçant la pâte à pain par de la pâte feuilletée et son moelleux fit alors le tour du pays.
Les marchés provençaux comblent les sens: symphonie de couleurs éclatantes; senteurs des fleurs et des confiseries; chaleur des rayons de soleil qui s' infiltrent sous les parasols multicolores des maraîchers, sons joyeux des interpellations qu'on se lance « avé l'assent », saveurs délicieuses des herbes de Provence et des produits locaux. S'il est une occasion à ne pas manquer lors d'un séjour en Provence, c'est bien la ballade au marché.
Les huîtres : I’ huître est un mollusque dont l'origine remonte à l'ère secondaire, il y a environ 190 millions d'années! À la fin du Ier siècle, pour pouvoir les consommer fraîches à Paris, on leur enlève leur coquille, on les met dans des paniers de paille et ainsi elles sont prêtes à être cuisinées en ragout... À l'époque de Voltaire, les huîtres sont considérées comme un apéritif et sont servies par douzaines avant les banquets. Aujourd'hui, on recense une centaine d'espèces vivant dans la plupart des mers.
La coiffe madras : la jolie coiffe des Antilles fait partie d'un costume dont l'histoire
remonte au début de la colonisation. Alors qu'au XVIIème et XVIIIème siècles, soieries, broderies, dentelles et tissus venus de Madras arrivent par les navires de la Compagnie des Indes, la loi oblige les maîtres à habiller correctement leurs esclaves. Un fichu sur les épaules et une coiffe Madras qui se noue avec deux, trois ou quatre pointes complètent les tenues.

Format : 210 x 143 mm

Imprimé en héliogravure