COMMODE (166/192) - SESTERCE – 180, Rome
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COMMODE (166/192) - SESTERCE – 180, Rome

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A/L AVREL COMMODVS AVG TR P V. Buste, tête imberbe, lauré et drapé à droite.

R/IOVI VICTORI IMP III COS II P P SC. Jupiter  assis à gauche,  tenant une Victoire et un sceptre long.

Bronze – 30 mm – 24.28g – C.264 – RIC.291

L'empereur Commode (161/192) est le fils de l'empereur Marc Aurèle auquel il succède. Il apparaît comme l'un des pires empereurs romains, il est associé au pouvoir dès 166 en tant que César.

À la naissance de Commode en 161, l’Empire romain est à son apogée. Son père, Marc Aurèle vient de succéder à Antonin le Pieux, son père adoptif.

Commode sera le seul fils d’empereur à devenir lui-même empereur. Sa mère, Faustine, fille d’Antonin le Pieux et petite-nièce d’Hadrien, nourrit chez Commode l’idée qu’ils sont de descendance divine, ce qui aura des répercussions sur le comportement de son fils.

Marc Aurèle était un intellectuel, un philosophe avec un sens accru du devoir, souvent parti en guerre. Commode préférera la gladiature et la débauche à l’exercice du pouvoir.

Empereur considéré comme cruel et arbitraire, il n’est pas divinisé à sa mort par le Sénat, mais reçoit à l’instar de Néron ou de Domitien la damnatio memoriae (condamnation de la mémoire). Septime Sévère tente une réhabilitation limitée puisque sur certaines inscriptions il est qualifié de « frère de Commode » afin de se rattacher, en fait, à l’ancienne dynastie des Antonins et asseoir sa légitimité. Pour plaire au peuple et à l’armée qui aimaient Commode, Septime Sévère force le Sénat à diviniser Commode.