Insigne - JOURNEE DU POILU 25 et 26 décembre 1915
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A/ JOURNÉE - DU POILU / 1915.  Soldats chargeant et homme sonnant la trompe au premier plan, signé A. Bargas

R/LA MARNE 1914 / YSER 1915 / VERDUN / LA SOMME / 1916 sous une branche de chêne et de laurier.

Bronze. 35 mm – 9.17g

Après la bataille de la Marne, le conflit s’enlise et les soldats vivent dans des conditions très pénibles dans les tranchées. La figure du « poilu » devient alors une image importante à l’arrière. Les permissions commencent à être autorisés mais selon un système injuste et inégal.

Lorsqu’un soldat obtient une permission, il n’a pas obligatoirement les fonds nécessaires pour rejoindre sa famille et certains d’entre eux n’ont nulle part où aller, lorsqu'ils sont par exemple originaires de départements dévastés. Ainsi la « journée du Poilu » du 25 et 26 décembre 1915, avec sa tombola, permet à ces « Poilus » de passer une permission à l'abri ou de rejoindre leur famille. Selon le règlement, le permissionnaire de province ne pouvait rester à Paris que s'il était muni d’un certificat d’hébergement d’un résidant dans la capitale et, à partir de 1917, uniquement de la famille proche.

Ces journées de bienfaisance ont généralement lieu le dimanche ou les jours fériés. La mairie organise la vente, parfois en collaboration avec des particuliers, des associations ou des institutions charitables. Les insignes sont aussi vendus par les enfants des écoles de la ville. Les vendeurs, qui sont surtout des femmes, sont répartis sur les voies les plus fréquentées et dans les lieux réunissant beaucoup de monde comme les églises ou encore le marché.
Les œuvres de guerre sont de plus en plus nombreuses et commencent à se concurrencer. C’est pourquoi en juillet 1915, le député Louis Lajarrige propose de réglementer les œuvres de guerre. Cela aboutit à la loi du 30 mai 1916 qui vise à encadrer les demandes. Les œuvres doivent alors soumettre leur dossier à la Commission départementale de contrôle des œuvres de guerre composée de différents représentants ministériels et d’œuvres reconnues d’utilité publique ayant leur siège dans le département concerné. Cette commission délivre alors ou non une autorisation permettant de faire appel à la générosité du public, et contrôle les recettes et les dépenses des œuvres autorisées.