Médaille - SYNDICAT DES FABRICANTS DE TOILES D'ARMENTIERES par Chabaud
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Médaille - SYNDICAT DES FABRICANTS DE TOILES D'ARMENTIERES par Chabaud

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A/Allégorie du travail signée CHABAUD.

R/Couronne de laurier.

Poinçon corne + Mchor

Maillechort – 32 mm – 17,80g.

Entre les deux guerres, le terme « Armentières, cité de la Toile » est plus qu'un simple sobriquet. C'est l'étendard porté par les industriels du textile armentiérois pour asseoir la réputation de leur production. À cette époque-là, le terme « toile d'Armentières » est même une marque déposée. Mais l'histoire de ce surnom remonte plus loin : « Dans les années 1880, Armentières était devenue, depuis la mécanisation de l'activité textile, et notamment des tisserands, le plus grand centre de production de toile de lin. Avant la Première Guerre mondiale, il y avait à Armentières et à Houplines une bonne quarantaine de tissages, filatures, blanchisseries et teintureries d'importance : Jeanson, Dufour-Deren, Breuvart, Hacot-Colombier, Bouchez, Delobelle, Coisne et Lambert, Salmon, ou encore Mahieu qui, entre sa filature, son tissage, sa blanchisserie et son comptoir commercial, employait dans les 600 personnes avant 1914. » À cette époque où le coton n'a pas encore détrôné le lin, on fabrique ici de la toile pour confectionner du linge de maison et de toilette, des draps, des bâches, des vêtements pour l'armée et l'assistance publique. Au début du XXe siècle, 7 000 des 30 000 Armentiérois sont employés dans ces usines. « Entre les deux guerres, un livret édité par le syndicat patronal textile local intitulé simplement "Armentières, cité de la Toile" précise que la production annuelle est de 40 millions de mètres de toile »