NAPOLEON I (1804/1814) - Médaille prise de Vienne par L. Manfredini, 1805 Milan
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A/NAPOLEO. I. GALL. IMP. ITAL. REX. GERMANICVS. RVTHENICVS. Tête casquée à gauche de Napoléon Ier, signature L. M. sur la tranche du cou.

R/VINDOBONA. CAPTA. ANNO. MCCMV. Allégorie assise à droite devant un trophée d'armes, signature L. M. et à l'exergue MEDIOLANI.

Bronze - 42,5 mm - 41,37g - Br.444, Ess.1102

Tranche lisse. 

La capitulation d'Ulm fut une victoire majeure pour Napoléon. Débarrassé de l'essentiel des forces autrichiennes, il décida de se tourner vers les Russes de Koutouzov dont il estima les effectifs à plus de 100.000 hommes. De fait, le maréchal russe ne disposait que de 36.000 soldats qui pouvaient, le cas échéant, être renforcés par 22.000 Autrichiens démoralisés.
Le 11 novembre 1805, de nouveau en confiance suite à l'arrivée de 10.000 soldats de renforts, Koutouzov attaqua, avec 15.000 hommes, la colonne française de Mortier. Malgré des attaques combinées de front, de flanc et par l'arrière, les Russes furent repoussés.
Murat fut chargé de la prise de la capitale autrichienne et de la prise à revers, par l'Est, des forces russes.
Le 13 novembre 1805, l'armée française s'empara de Krems dont les Russes avaient préalablement détruit les ponts.
Dans le même temps, Murat, renforcé par Lannes, progressa vers Vienne et parvint au pont de Spitz, ouvrage majeur traversant le Danube.
Ayant disposé un canon à l'entrée du pont, les Autrichiens s'apprêtèrent à le faire sauter. Murat et Lannes eurent alors un coup de génie. S'engageant seuls sur le pont, ils affirmèrent aux défenseurs autrichiens qu'un armistice venait d'être signé. Les Français s'engagèrent sur l'ouvrage tandis que les Autrichiens, dubitatifs, hésitèrent à tirer. Prévenu des faits, le commandant de la garnison de Vienne, le général Auersperg, tomba totalement dans le piège et ne réagit pas (à cause de cette erreur, il sera condamné à mort, puis grâcié).
Une fois la ruse éventée, la garnison de Vienne, soucieuse de ne pas être capturée, abandonna la capitale et recula vers Brünn. Les Français firent donc leur entrée, les 13 et 14 novembre 1805, dans une capitale sans défense.
La conquête de Vienne, hautement symbolique, porta un coup sévère à l'Autriche dont l'empereur fut contraint de prendre la fuite et de trouver refuge auprès des Russes.