PREMIER EMPIRE (1804/1814) - Siège d'ANVERS (Février-Mai 1814) - 10 CENT. Napoléon Ier - 1814 W
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A/ANVERS / 1814 sans point. Grand N dans une couronne de laurier.

R/MONNAIE OBSIDIONALE. Dans le champ 10 / CENT.

W ->  fabrication de Joseph Frans Wolschot

Cuivre rouge - 34 mm - 25,27g - G.191c - F.130A/03

Après une périlleuse retraite de Russie et, en octobre 1813, l’issue défavorable de la bataille de Leipzig, les armées napoléoniennes, repoussées par les coalisés, repassent le Rhin et la France est progressivement envahie.
Mais des places fortes résistent, désormais isolées de l’armée contrainte à la retraite. Les Anglais qui craignent pour leur pays tout proche, associés aux coalisés, assiègent Anvers en février 1814. Une garnison commandée par Lazare Carnot (qui fut nommé gouverneur de la place), défend la ville isolée suite aux retraites des armées napoléoniennes.

En mai, après la première Restauration, Carnot accepte de rendre la ville sur ordre du nouveau gouvernement Français (celui de Louis XVIII) le 1er mai 1814 et quitte Anvers le 3 mai. Durant ce siège et pour remédier à la pénurie de petit numéraires, des pièces obsidionales de 5 et 10 centimes furent frappées en bronze de canon et cuivre rouge (ou mélange des deux) suite aux arrêtés des 10 et 16 mars 1814.

Fait important pour les porteurs, après le retrait des Français, le gouverneur de la Belgique n’avait finalement aucun intérêt à retirer cette monnaie obsidionale. Il décide dans un premier temps son acceptation dans les caisses de l’état (dès le 3 juillet) au même titre que toutes les autres monnaies alors en circulation (françaises ou d’autres provinces). Il s’avère en fait que leur circulation fut difficile mais ce n’est que le 14 juin 1825 que ces monnaies françaises cessent d’avoir cours en Belgique.